Les connections entre le bien-être physique et spirituel

L’animus : animal spirituel de la sorcière

Les connections entre le bien-être physique et spirituel

Un autre accessoire de la sorcière est appelé « ahoboa » (le moi animal). On peut le traduire par « le pouvoir animal qui est en moi » ou bien « l’animal esprit-sorcière ». Dans cet article, nous préférerons utiliser le terme « animal-sorcier ». L’animal-sorcier est censé être un animal tel qu’un serpent, un chien, un lion, un oiseau ou même un mille-pattes.

Cet animus est supposé être un animal spirituel invisible, mais il peut se matérialiser au moment de l’accomplissement d’un sortilège. On considère qu’une personne peut avoir plus d’un animal esprit-sorcier. D’ailleurs, plus une personne a d’animaux spirituels, plus elle devient puissante. Certaines sorcières portent leur esprit de sorcière sur elles, dans des articles tels que des bijoux, des ceintures et des perles à cordes portées autour de la taille, des poignets, des chevilles ou des genoux. D’autres semblent les porter dans leur estomac ou quelque part dans le ventre.

Ainsi, ces animaux spirituels accomplissent des actions pour les sorcières. On dit que si un tel animal est tué dans l’accomplissement de son rituel, la sorcière mourra également. D’autres, cependant, affirment que l’animal esprit-sorcier ne peut jamais être attrapé, capturé ou tué, car il s’agit d’un animal spirituel. Ainsi, on considère ce dernier comme le véritable pouvoir de la sorcière. Sans l’animal esprit-sorcier, il n’y a pas de sorcellerie.

En effet, lorsqu’on accuse quelqu’un de sorcellerie, on lui demande de montrer l’animal esprit-sorcier qu’il porte en lui. Dans un cas rapporté à la radio, un pasteur autoproclamé a contraint une jeune fille en l’auscultant, prétendant ainsi faire ressortir l’animal sorcier qui était supposé être une tortue. Ce système de croyances conduit parfois à des abus dans de nombreux cas.

La sorcellerie comme héritage familial

Une autre hypothèse est que la sorcellerie peut être transmise à un bébé à naître dans le ventre de sa mère. Dans ce cas, la sorcellerie est considérée comme un héritage familial qui doit être transféré d’un membre de la famille à un autre. Il est possible qu’un membre de la famille mourant la transmette à un autre membre de la famille bien-aimé, sans que le destinataire en soit conscient. Dans des cas exceptionnels, on pense même pouvoir la transmettre à un ami qui ne fait pas partie de la famille.

Lorsqu’une sorcière mourante transmet la sorcellerie à un être cher à son insu, les effets commencent à se manifester chez le destinataire après la mort du donneur. Parfois, le chagrin causé par la perte d’un être cher peut rendre certaines personnes émotives, nerveuses, bavardes et rêveuses. Ainsi, de nombreuses personnes qui ont un membre de leur famille sorcier sont souvent considérées elles-mêmes comme des sorcières.

La croyance en l’existence de la sorcellerie au sein d’une famille laisse penser que les sorcières de la famille peuvent causer la chute, le succès ou même la mort des membres de leur propre famille. Ainsi, lorsque quelqu’un prospère, on suppose que les sorcières de la famille sont bienveillantes. En revanche, lorsque quelqu’un ne réussit pas, on pense que la méchanceté des sorcières de la famille a conduit à cet échec, voire dans certains cas, à la mort. Cette croyance entraîne des accusations de sorcellerie entre les membres de la famille.

La sorcellerie transmise comme cadeau

On dit qu’une autre façon d’obtenir des pouvoirs magiques est de recevoir des cadeaux. Une sorcière peut ensorceler des objets tels que des bijoux (colliers en ambre ou perles) et des vêtements avec ses pouvoirs. On peut offrir ces cadeaux chargés de magie à une personne sans qu’elle se rende compte qu’ils contiennent de la sorcellerie. Une fois qu’on reçoit un tel cadeau, la personne peut commencer à manifester des pouvoirs magiques.

La sorcellerie acquise par voie d’aliments

La sorcellerie peut être acquise en mangeant des aliments spéciaux préparés par une sorcière. Par exemple, une purée de plantain mélangée à de l’huile rouge peut être considérée comme un aliment de sorcellerie. Certains croient que même une personne ignorant être une sorcière peut en réalité l’être. De plus, il est dit que si quelqu’un refuse la sorcellerie qui lui est donnée, il peut tomber malade, voire mourir. Cette croyance a conduit à la stigmatisation des personnes atteintes d’épilepsie ou de troubles mentaux, qui sont souvent considérées comme des sorcières.

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